土曜日, 3月 25, 2006

Tout le monde est content, aujourd'hui

et de fait si on les interroge, les habitants confirment ne pas voir où est le problème : que cette vie leur convient telle qu'elle est à rentrer chez soi en voiture, avec les appareils électriques pour la distraction et l'armoire frigorifique de l'alimentation sans peine, et autour d'eux la machinerie sociale rassurante où se niche leur poste de travail anonyme, et qui fournit tout : l'organisation collective avec ses contraintes n'est pas pour l'individu un habit étriqué à enfiler tous les matins, une coercition à quoi on l'ajusterait par force extérieure, un despotisme qu'il subirait impatiemment : c'est ce qu'il a intériorisé dès le début, qu'il a identifié au monde physique lui-même.C'est sans surprise que l'individu s'accorde avec cette organisation qui l'a produit selon les besoins qu'elle en a et qui lui a fourni une définition du bonheur en résultat de la satisfaction de ces besoins

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